L’Inserm se projette vers 2025 : Analyse de son impact carbone pour envisager les futurs possibles

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EN BREF

  • Inserm élabore une stratégie RSO pour une transition écologique.
  • Préparation d’un nouveau bilan carbone prévu pour 2025.
  • Inclus pour la première fois le scope 3 : déplacements et achats.
  • Objectif : réduire les émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030-2050.
  • État des lieux environnemental sur 15 sites en France.
  • Formation sur les thématiques de décarbonation et communication.
  • Engagement vers la neutralité carbone d’ici 2050.

L’Inserm a décidé de prendre des mesures concrètes en matière de transition écologique en élaborant une stratégie de responsabilité sociétale des organisations. En juin 2023, il a démarré la préparation d’un bilan carbone, qui sera réalisé en 2025, englobant pour la première fois le scope 3, c’est-à-dire les émissions liées aux déplacements et aux achats. Ce bilan devrait servir de base pour concevoir un plan de transition bas-carbone permettant d’identifier les potentiels de réduction des émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030-2050. Dans ce cadre, l’Inserm mobilise 15 sites pilotes à travers la France, tout en mettant l’accent sur l’évaluation environnementale, sociale et de gouvernance.

Dans le cadre de son engagement pour la transition écologique, l’Inserm, l’Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale, a décidé de réaliser une analyse approfondie de son impact carbone d’ici 2025. Cette initiative est essentielle pour envisager des solutions de réduction des émissions de gaz à effet de serre et pour anticiper les effets de ses activités sur le climat. Grâce à des projets pilotes et une stratégie de responsabilité sociétale des organisations (RSO), l’Inserm se prépare à établir un bilan carbone qui couvre, pour la première fois, le scope 3, englobant les déplacements, les achats et d’autres facteurs influents. Ce processus permettra d’esquisser des potentiels d’évolution vers un modèle de recherche plus durable, aligné sur les objectifs de neutralité carbone de la France.

La genèse de la stratégie RSO de l’Inserm

Face à un retard constaté dans sa transition vers des pratiques plus durables, l’Inserm a lancé, en juin 2023, l’élaboration d’une stratégie de responsabilité sociétale des organisations (RSO). Ce projet a été mobilisé autour de 15 sites pilotes répartis sur l’ensemble du territoire français. Cette démarche vise à établir un cadre clair pour intégrer des pratiques écologiques dans ses activités quotidiennes et à sensibiliser l’ensemble du personnel aux enjeux environnementaux.

Les acteurs clés de cette initiative

Dans ce processus, des personnalités clés, telles que Damien Rousset, directeur général délégué à l’administration de l’Institut, et Matthieu Thépin, chargé de mission pour la transition écologique et sociétale, jouent un rôle central. Leur implication est cruciale pour orienter l’Inserm vers une vision future durable et pour assurer que les objectifs écologiques soient bien intégrés dans les pratiques de recherche.

Les objectifs de la stratégie RSO

Les objectifs de la stratégie RSO incluent une évaluation approfondie de l’impact environnemental des opérations de l’Inserm, ainsi que la mise en place de mesures concrètes pour réduire l’empreinte carbone. Ce plan stratégique de développement durable est conçu pour identifier les domaines prioritaires où des améliorations peuvent être réalisées, tant sur le plan environnemental qu’en termes de gouvernance sociale.

État des lieux environnemental en 2024

Pour évaluer son impact actuel, l’Inserm prévoit de réaliser un état des lieux environnemental, social et de gouvernance à l’échelle de ses 15 sites. Cet audit sera fondamental pour comprendre comment l’institut peut mieux aligner ses opérations avec les objectifs de transition écologique et répondre aux impératifs de la neutralité carbone.

Les différents aspects à considérer

Ce bilan prendra en compte différents aspects, notamment les émissions de carbone dégagées par les déplacements des chercheurs, ainsi que les achats effectués pour la recherche et les services connexes. En analysant ces éléments, l’Inserm pourra identifier les principales sources d’émissions et développer des stratégies ciblées pour contribuer à la réduction globale de son empreinte en matière de gaz à effet de serre.

La réalisation du bilan carbone en 2025

Un des éléments clés de cette initiative est la réalisation d’un nouveau bilan carbone en 2025. Ce bilan sera unique car il intégrera, pour la première fois, l’analyse du scope 3, qui va bien au-delà des émissions directes des installations et englobe des facteurs cruciaux tels que les déplacements et les achats.

Le calendrier et les étapes

Ce bilan sera exécuté en parallèle avec d’autres actions visant à renforcer la responsabilité sociétale de l’Inserm. En tenant compte des résultats de ce bilan, l’institut sera en mesure d’élaborer un plan de transition bas-carbone, qui proposera des objectifs de réduction d’émissions à viser à l’horizon 2030-2050, dans le contexte de la lutte contre le changement climatique.

Vers un plan de transition bas-carbone

Les résultats du bilan carbone de 2025 serviront de fondement pour créer un plan de transition vers un modèle de recherche plus durable. Il s’agit d’un engagement profond qui permettra à l’Inserm de formaliser sa stratégie de réduction des émissions et d’aligner ses objectifs avec ceux de la France, qui prévoit d’atteindre la neutralité carbone d’ici 2050.

Les stratégies de réduction des émissions

Le plan de transition va impliquer l’identification de plusieurs stratégies efficaces pour diminuer l’impact carbone. Cela pourrait inclure la rationalisation des déplacements professionnels, l’optimisation des achats auprès de fournisseurs écoresponsables et l’adoption de technologies vertes au sein des laboratoires de recherche.

Mobilisation des groupes pour la transition écologique

En plus de réaliser des bilans, l’Inserm projette de former des groupes de travail axés sur les enjeux de décarbonation, de communication et d’en capacitation. Ces groupes auront pour mission de développer et de mettre en œuvre des actions concrètes pour garantir la transition écologique de l’institut.

Les groupes créés : Bilan carbone, Encapacitation et Communication

Le groupe « Bilan carbone » sera chargé d’élaborer une méthodologie précise pour effectuer l’analyse d’impact carbone, tandis que le groupe « Encapacitation » visera à former les travailleurs afin d’augmenter la prise de conscience des enjeux climatiques au sein des équipes. Enfin, le groupe « Communication » aura pour tâche de sensibiliser l’ensemble des parties prenantes aux avancées réalisées et aux résultats obtenus.

Anticiper les évolutions jusqu’en 2050

Le regard tourné vers l’avenir, l’Inserm souhaite anticiper les évolutions potentielles qu’implique la transition vers une recherche plus écologique. Dans le cadre de la définition de son plan stratégique pour 2025, il est important d’envisager les résultats et les défis qui se présenteront jusqu’en 2050.

Évolution des pratiques de recherche

Cette anticipation peut commencer par une évolution des pratiques de recherche elles-mêmes, avec l’intégration des critères environnementaux lors des choix d’achats de matériel ou de la conception d’expériences. La prise en compte de l’impact sur le climat sera alors au cœur du processus décisionnel.

Recherche et développement durable

L’Inserm se doit de repenser son engagement envers le développement durable en intégrant la durabilité dans ses projets de recherche. Cela inclut une meilleure utilisation des ressources et une plus grande attention à la consommation énergétique des installations de recherche.

Une initiative intégrée avec les politiques publiques

L’analyse de l’impact carbone de l’Inserm n’est pas seulement une démarche institutionnelle ; elle doit également s’inscrire dans le cadre des politiques publiques visant à favoriser une meilleure prise en compte des enjeux écologiques au sein de la recherche publique.

Collaboration avec d’autres acteurs

Pour renforcer son initiative, l’Inserm devra collaborer avec d’autres institutions de recherche et des organismes gouvernementaux pour partager des bonnes pratiques et développer des solutions innovantes pour réduire l’impact des activités de recherche sur l’environnement. La coopération entre les différents acteurs sera essentielle dans la mise en œuvre réussie de cette stratégie.

Le rôle crucial des décideurs

Les décideurs du monde de la recherche et des acteurs de la santé devront être sensibilisés à l’importance de cette transition. Leur soutien sera essentiel pour garantir que les ressources nécessaires soient allouées et que des changements significatifs soient opérés au sein des institutions de recherche.

Contribuer à une vision collective pour 2025 et au-delà

La volonté de l’Inserm de réaliser cette analyse de l’impact environnemental s’inscrit dans un objectif collectif plus large vers un avenir respectueux de l’environnement. En projetant ses actions vers 2025, l’institut aspire à jouer un rôle de leader dans la communauté de la recherche sur les questions écologiques et à encourager d’autres institutions à suivre son exemple.

Les enjeux de la durabilité

Les enjeux du développement durable ne peuvent plus être ignorés ; ils sont désormais une condition impérative pour la pérennité de toute activité humaine, y compris la recherche. En abordant la question de l’impact carbone sous un angle constructif et proactif, l’Inserm contribue non seulement à son avenir propre, mais également à la santé de la planète.

Conclusion sur l’importance d’une analyse rigoureuse

La démarche engagée par l’Inserm dans l’analyse de son impact carbone représente une avancée significative pour la recherche médicale et l’environnement. Cette stratégie offre non seulement des potentialités pour réduire ses émissions de gaz à effet de serre, mais aussi une opportunité de se positionner en tant qu’acteur durable et responsable au sein de la communauté scientifique. Alors que les enjeux écologiques deviennent de plus en plus pressants, il est impératif que chaque institution s’engage activement dans une transition vers un avenir plus durable.

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En juin 2023, l’Inserm a reconnu qu’il accusait un retard dans sa transition écologique, ce qui l’a poussé à élaborer une stratégie de responsabilité sociétale des organisations (RSO) en impliquant 15 sites pilotes. Ce choix marque une étape significative dans la volonté de l’institut de s’adapter aux exigences de durabilité face aux défis environnementaux actuels.

Damien Rousset, directeur général délégué à l’administration, et Matthieu Thépin, chargé de mission transition écologique, ont souligné l’importance de cette initiative lors d’un entretien récent. Ils ont expliqué que, grâce à un nouveau bilan carbone prévu pour 2025, qui inclura pour la première fois le scope 3 (englobant les déplacements et les achats), l’Inserm espère tracer une voie claire vers une transition bas-carbone.

Ce bilan ne sera pas qu’une simple mesure. Matthieu Thépin a précisé que les résultats de cette analyse permettront de concevoir un plan de réduction des émissions de gaz à effet de serre de l’Inserm d’ici 2030-2050. Une telle projection est essentielle pour envisager des scénarios futurs d’une recherche plus écoresponsable.

En parallèle, l’Inserm s’engage à évaluer l’impact environnemental, social, et de gouvernance de ses 15 sites à travers des groupes de travail dédiés. Dès 2024, des initiatives autour de la décarbonation et de la communication sur la transition écologique seront lancées dans des villes clés telles que Paris, Lyon, et Marseille. Cela témoigne de la reconnaissance croissante de l’importance d’une réponse collective à la crise climatique.

Au-delà de ces initiatives, une réévaluation des méthodes de travail s’impose, obligant l’Inserm à reconsidérer ses pratiques de recherche à la lumière de l’objectif de neutralité carbone fixé pour la France en 2050. Cela pourrait signaler un tournant dans la manière dont les institutions de recherche abordent le développement durable, en intégrant des solutions innovantes et en favorisant des collaborations multidisciplinaires.

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