Free adopte l’économie circulaire pour diminuer son impact carbone

Free adopte l’économie circulaire pour diminuer son impact carbone

EN BREF

  • Utilisation de pratiques circulaires pour réduire l’impact environnemental.
  • 79 % de l’empreinte carbone du numérique provient des équipements.
  • Offre Free Flex dissociant le prix des forfaits de l’achat de smartphones.
  • Collaboration avec PRS et Recommerce pour reconditionner ou recycler des mobiles.
  • Internalisation de la conception de la Freebox pour prolonger sa durée de vie.
  • Reconditionnement et recyclage de 90 % des Freebox retournées.
  • Antennes mobiles reconditionnées pour diminuer les déchets et l’empreinte carbone.
  • Programme Nursery pour allonger la durée de vie des disques durs dans les datacenters.
  • Initiatives visant à réduire les émissions de CO2 et optimiser les ressources.

Free s’engage activement dans une approche d’économie circulaire pour réduire son impact carbone. Cet opérateur télécom met en œuvre des stratégies telles que le reconditionnement de smartphones et de Freebox, favorisant ainsi l’allongement de leur durée de vie. Par exemple, les téléphones restitués par les abonnés sont soigneusement vérifiés et reconditionnés ou recyclés. Free collabore également avec des partenaires pour garantir un cycle de vie optimal de ses équipements, réduisant ainsi les déchets et l’utilisation de nouvelles matières premières. En parallèle, l’entreprise cherche à réutiliser des antennes et à prolonger la vie des disques durs dans ses datacenters, contribuant ainsi à atténuer son empreinte écologique.

Dans un contexte où l’urgence climatique s’impose, Free s’engage résolument dans une démarche d’économie circulaire afin de réduire son impact carbone. En allongeant la durée de vie de ses produits, en reconditionnant ses équipements et en optimisant la gestion de ses ressources, l’opérateur télécom met en œuvre des stratégies innovantes. Cet article explore les initiatives concrètes de Free et leur contribution à une utilisation plus raisonnée des ressources, tout en assurant une transition vers un modèle durable.

L’importance de mesurer l’impact environnemental

Pour réduire l’impact environnemental, il est fondamental de commencer par mesurer l’empreinte de ses activités. En effet, dans le secteur numérique, près de 79 % de l’empreinte carbone provient des équipements, tandis que les centres de données et les réseaux représentent respectivement environ 16 % et 5 % du total. La fabrication des appareils, de l’extraction des matières premières à leur assemblage, est la principale cause de cette empreinte élevée.

Une étude récente de l’Ademe et de l’Arcep a révélé que la majorité des émissions de gaz à effet de serre associées aux appareils électroniques se produisent non pas lors de leur utilisation, mais bien durant leur fabrication. Par exemple, avant même d’être allumé, un nouveau smartphone aura déjà émis près de 80 % des gaz à effet de serre qu’il produira tout au long de sa vie. Cette analyse souligne l’enjeu crucial de l’allongement de la durée de vie des appareils.

Les fondements de l’économie circulaire

Selon l’Ademe, l’économie circulaire est un modèle qui cherche à maximiser l’utilisation des ressources tout en minimisant l’impact environnemental à chaque étape du cycle de vie des produits. L’objectif est de concevoir des biens durables, réparables et recyclables, tout en limitant l’utilisation de matières premières et l’énergie consommée.

Ce système promeut le réemploi et la valorisation des produits usagés, encourageant ainsi les acteurs industriels à repenser leurs pratiques de production. Free s’inscrit totalement dans cette logique, en mettant en œuvre des initiatives concrètes pour réduire son empreinte carbone.

Des mobiles reconditionnés et recyclés

Une des premières initiatives de Free dans le cadre de l’économie circulaire est son offre Free Flex, qui dissocie le coût du forfait de l’achat d’un nouveau smartphone. Cela permet de réduire l’incitation à un renouvellement rapide des appareils. Les téléphones restitués par les abonnés sont ensuite reconditionnés ou recyclés selon leur état, grâce à des partenariats avec des entreprises françaises spécialisées comme PRS et Recommerce.

Ces acteurs sont responsables du contrôle de l’état des appareils, de la suppression sécurisée des données, et de la remise en circulation des appareils reconditionnés, qui sont ensuite proposés à la vente en ligne ou en boutique. Free a également élargi son offre de smartphones reconditionnés en collaborant avec CertiDeal, permettant ainsi d’offrir plus d’un millier de références à ses abonnés.

Pour les appareils arrivés en fin de vie, Free a mis en place des boîtes de collecte dans ses boutiques, où les utilisateurs peuvent déposer leurs téléphones et accessoires usagés. L’association Les Ateliers du Bocage, qui emploie des personnes en insertion ou en situation de handicap, est chargée de valoriser ces équipements collectés. Les mobiles reparables sont offerts gratuitement, tandis que les appareils obsolètes sont recyclés dans des filières agréées D3E (Déchets Électriques et Électroniques).

Une Freebox conçue pour durer

Dans le secteur des réseaux fixes, Free a fait le choix d’internaliser la conception de sa Freebox. Cette stratégie lui permet de maîtriser l’ensemble du cycle de vie de son produit. Dès la phase de conception, Free veille à ce que la réparation et la mise à jour des composants soient simples et accessibles.

Pour y parvenir, l’opérateur opte pour des matériaux et des méthodes d’assemblage qui favorisent la réparabilité. Par exemple, la conception modulaire de la Freebox permet de changer certains composants électroniques obsolètes sans avoir à jeter tout l’équipement. Cela signifie qu’une seule carte, comme celle responsable du Wi-Fi, peut être remplacée pour prolonger la durée de vie de la box de plus de 10 ans.

Free s’efforce également d’assurer le recyclage ou le reconditionnement d’une grande partie de ses composants. En effet, environ 90 % des Freebox retournées par les abonnés sont reconditionnées et mises en circulation. Quant à la matière plastique utilisée pour les boîtiers des Freebox, celle-ci est totalement recyclée, ce qui représente 800 tonnes de plastique réinjectées dans le circuit et génère une économie de 2 000 tonnes de CO2.

Reconditionnement des antennes

Les antennes mobiles, essentielles pour la transmission des communications, sont également concernées par le programme de développement durable de Free. En moyenne, un site mobile comprend trois antennes, et avec l’évolution technologique, notamment le déploiement de la 5G, des renouvellements fréquents sont nécessaires.

Avec la gestion de 25 000 sites mobiles en France, Free s’engage à reconditionner et réutiliser les équipements radio et numériques qui sont encore fonctionnels. En s’appuyant sur son fournisseur historique, Amphenol Antenna Solutions, Free a introduit le concept d’antenne Integra, qui se démontre, met à jour et se réutilise plusieurs fois.

Le programme « Vérification Bon Fonctionnement » (VBF) permet d’envoyer ces antennes à l’usine d’Amphenol pour les réparer et les reconditionner avant de les installer à de nouveaux emplacements. Ce processus permet de prolonger leur durée de vie de deux à trois fois. Free prévoit d’équiper 30 % de ses nouveaux sites avec des antennes reconditionnées d’ici 2025, ce qui a un impact significatif sur la réduction des émissions, compte tenu que l’extraction des matériaux nécessaires à la fabrication d’une seule antenne représente 75 % de son bilan carbone.

Optimisation des datacenters

Sur le volet des centres de données, ou datacenters, Free a également mis en œuvre des programmes novateurs pour allonger la durée de vie des disques durs. La filiale cloud d’Iliad, Scaleway, a lancé le programme Nursery qui permet d’évaluer le degré d’usure des disques durs à l’aide de machines et de logiciels développés en interne.

Les disques encore en bon état sont effacés de manière sécurisée et réutilisés, tandis que ceux qui ne peuvent pas être remis en service sont détruits pour éviter toute fuite de données, avant d’être envoyés au recyclage. En moyenne, 50 % des disques durs peuvent être réutilisés après leur premier cycle, entraînant une économie de 575 tonnes de CO2 au cours des trois dernières années.

Le programme « Transformers » traite également les serveurs en fin de vie. Chaque année, au moins 10 000 serveurs sont démontés, et les équipements en bon état sont remis en service. En 2022, 80 % des 14 000 serveurs traités ont été réutilisés, permettant d’économiser environ 8 880 tonnes de CO2, une démarche sans équivalent dans le secteur du cloud.

Vers une économie circulaire intégrale

Avec ces initiatives, Free ne se contente pas d’améliorer sa propre empreinte carbone, mais contribue également à sensibiliser le grand public à l’importance de l’économie circulaire. En intégrant ces pratiques, l’opérateur incarne un modèle dont les autres entreprises peuvent s’inspirer pour optimiser leurs ressources, réduire les déchets et participer activement à la lutte contre le changement climatique.

Pour aller plus loin dans cette démarche, Free partage et promeut des actions comme le prolongement de la durée de vie des équipements, la minimisation des déchets produits et l’optimisation de l’utilisation des ressources. De telles actions s’inscrivent dans un effort global pour atteindre une économie circulaire durable, tout en réduisant l’impact environnemental de l’entreprise.

Des partenariats pour renforcer l’impact

Les programmes mis en place sont également renforcés par des partenariats stratégiques. Par exemple, avec des entreprises spécialisées dans le reconditionnement et le recyclage, Free s’assure que ses initiatives sont non seulement efficaces, mais également alignées sur les meilleures pratiques du secteur. Ces collaborations renforcent les capacités de Free à maximiser le réemploi et à minimiser les impacts environnementaux négatifs.

En collaborant avec des acteurs comme PRS et Recommerce pour les mobiles, ou Amphenol pour les antennes, Free montre l’importance d’un réseau de partenaires engagé dans une vision commune d’économie circulaire. Cela permet de créer une chaîne de valeur durable, où chaque acteur joue son rôle dans la réduction de l’empreinte carbone collective.

En engageant des actions concrètes et mesurables pour adopter l’économie circulaire, Free illustre la façon dont une entreprise peut contribuer significativement à la réduction de son impact environnemental. À travers des initiatives variées allant du reconditionnement de mobiles à l’optimisation de ses datacenters, Free incarne une vision durable et responsable dans le secteur des télécommunications.

En intégrant ces pratiques, Free promeut un modèle d’économie circulaire qui peut inspirer d’autres entreprises et secteurs à faire de même, ouvrant ainsi la voie vers une économie plus respectueuse de l’environnement. Les initiatives actuelles de Free soulignent l’importance de la responsabilité d’entreprise dans la lutte contre le changement climatique et offrent un exemple à suivre pour l’ensemble du secteur industriel.

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Free s’engage activement dans une démarche d’économie circulaire, qui vise à réduire son impact environnemental tout en préservant les ressources. Ce choix stratégique passe notamment par le reconditionnement des appareils et l’allongement de leur durée de vie.

Pour illustrer son engagement, l’opérateur a mis en place un programme de collecte des téléphones usagés dans ses boutiques. Ce système permet non seulement de réduire les déchets, mais aussi de redonner une seconde vie aux appareils récupérés. Lorsque les abonnés restituent leur ancien smartphone, il est soigneusement examiné avant d’être soit reconditionné, soit recyclé. Cette pratique, en partenariat avec des acteurs locaux, facilite le processus de réutilisation et contribue à monté des volumes d’appareils remis sur le marché.

De plus, Free a choisi d’internaliser la conception de sa Freebox, une décision qui lui permet de mieux contrôler la durée de vie de ses produits. Grâce à un design modulable, les composants peuvent être facilement réparés ou remplacés, ce qui évite le remplacement total de l’équipement. Cette approche innovante facilite également le recyclage de la matière plastique et permet d’économiser d’importantes quantités de CO2.

Dans le cadre de ses infrastructures réseaux, Free met en œuvre des solutions durables pour les équipements de transmission. L’opérateur reconditionne des antennes afin de prolonger leur durée de vie et de diminuer la consommation de nouvelles ressources. En utilisant des antennes reconditionnées, Free réduit significativement son empreinte carbone associée à la fabrication et à l’installation de nouveaux dispositifs.

Enfin, le programme Nursery lancé par Scaleway, filiale d’Iliad, illustre l’effort pour prolonger la vie des disques durs utilisés dans les datacenters. Grâce à des méthodes de tri et de requalification, cette initiative permet de réutiliser une grande partie des disques, contribuant ainsi à la réduction des déchets électroniques et à l’économie de ressources.

misael

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