EN BREF
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L’initiative ‘Bourgogne neutralité 2035’ représente un engagement collectif des acteurs de la filière viticole bourguignonne en vue d’atteindre la neutralité carbone d’ici 2035. Lors d’un séminaire organisé à Beaune, une centaine de professionnels a discuté des mesures concrètes à mettre en œuvre pour réduire les émissions de CO2 de 60% et compenser les émissions restantes. Cette démarche inclut des actions ambitieuses touchant l’ensemble de la chaîne de valeur, notamment la réduction du fret aérien et le réemploi des bouteilles. Le Bureau Interprofessionnel des Vins de Bourgogne (BIVB) a joué un rôle central en facilitant le dialogue et en organisant des formations pour sensibiliser les professionnels à l’outil WinePilot©, qui permet de mesurer l’empreinte carbone et de définir des stratégies de réduction. L’initiative vise non seulement à préserver l’environnement, mais aussi à renforcer la compétitivité de la filière viticole dans un contexte de développement durable.
Au cœur de la Bourgogne, une initiative audacieuse se déploie avec l’ambition d’atteindre la neutralité carbone d’ici 2035. Cette démarche, connue sous le nom de ‘Bourgogne neutralité 2035’, repose sur la collaboration des différents acteurs de la filière viti-vinicole. Grâce à des séminaires, des échanges d’idées et des formations pratiques, les professionnels s’engagent activement dans une réflexion commune pour réduire leur empreinte carbone et promouvoir des pratiques durables. Cet article explore les enjeux, les actions et les résultats de cette initiative déterminante pour l’avenir du vin en Bourgogne.
Un objectif ambitieux : la neutralité carbone d’ici 2035
Face aux enjeux climatiques croissants, la filière des vins de Bourgogne a décidé de prendre les devants en se fixant un objectif ambitieux : atteindre la neutralité carbone d’ici 2035. Cela implique une réduction de 60 % des émissions de CO2, suivie par une compensation des 40 % restants jugés incompressibles. Ces objectifs s’inscrivent dans un plan structuré qui comprend 38 actions concrètes allant du réemploi des bouteilles à la réduction du fret aérien, touchant ainsi l’ensemble de la chaîne de valeur, de la vigne à la distribution.
Les acteurs engagés dans l’initiative
Cette initiative est avant tout le fruit d’un effort collectif qui rassemble un large éventail d’acteurs du secteur viticole. Des vignerons aux négociants en passant par les fournisseurs et prestataires de services, chaque participant joue un rôle essentiel dans la réussite de ce plan. En réunissant tous ces professionnels autour d’un même objectif, l’initiative vise à créer une dynamique collaborative et constructive.
Un séminaire innovant à Beaune
Le séminaire du 23 avril à Beaune a marqué une étape majeure dans cette initiative. Une centaine de personnes se sont réunies pour discuter des actions à entreprendre et échanger des idées sur les meilleures pratiques. L’événement a permis de donner la parole à tous les acteurs présents, soulignant l’importance de l’échange d’expériences pour progresser plus rapidement vers la neutralité carbone.
Un dialogue constructif pour partager les bonnes pratiques
Au cours de ce séminaire, les participants ont eu l’occasion de présenter leurs actions et objectifs en matière de réduction des émissions. Cela a favorisé un dialogue constructif où chacun a pu exposer ses problématiques et partager ses bonnes idées. Grâce à cette approche collaborative, les acteurs du vin ont pu identifier des pistes d’amélioration et construire ensemble des solutions adaptées.
Un projet en phase d’accélération
Depuis la mise en place de ce projet, des résultats concrets ont été obtenus. L’arrivée d’un responsable carbone au Bureau Interprofessionnel des Vins de Bourgogne (BIVB) a véritablement dynamisé la démarche et a permis d’organiser des animations de terrain auprès des professionnels. Les formations mises en place ont facilité la prise en main d’outils de mesure de l’empreinte carbone, comme le WinePilot©, qui est désormais utilisé par plus de 150 entreprises.
Des formations pour une sensibilisation accrue
Les formations organisées par le BIVB visent à équiper les professionnels du secteur avec les compétences nécessaires pour mesurer et réduire leur empreinte carbone. Ces formations permettent aux acteurs de mieux comprendre les enjeux environnementaux et de les intégrer dans leurs pratiques allant jusqu’à des actions de compensation.
Les résultats d’une mobilisation collective
Les retours des participants aux formations sont également précieux. Ils permettent d’améliorer les outils et de mieux répondre aux besoins des professionnels. Grâce à cette dynamique participative, plusieurs domaines et entreprises ont d’ores et déjà initié des projets de réduction et de compensation de leurs émissions de CO2.
Thématiques et ateliers d’échange
Les ateliers organisés lors du séminaire ont permis de structurer les échanges autour de thématiques concrètes : le fret, la mobilité, l’emballage, la viticulture et la vinification. Ces discussions ouvertes ont fourni un espace d’échange riche en idées et solutions pour avancer ensemble vers la durabilité.
L’engagement des acteurs de la filière
Il est essentiel de souligner que chaque acteur de la filière a montré une volonté d’engagement pour réduire ses émissions. Une grande majorité d’entreprises ont déjà mis en place des actions concrètes orientées vers la durabilité. Beaucoup d’entre elles vont au-delà en prenant en compte l’Analyse du Cycle de Vie de leurs produits.
L’importance d’une action collective concertée
La diversité des initiatives entreprises par les différents acteurs témoigne de la nécessité d’une action collective. Le BIVB joue un rôle crucial en facilitant le dialogue entre les acteurs de la filière, permettant ainsi de coordonner les efforts et de renforcer les synergies en matière de décarbonation.
Les outils et les leviers d’action
Pour atteindre ses objectifs, l’initiative ‘Bourgogne neutralité 2035’ s’appuie sur des outils innovants et des leviers d’action précis. Le WinePilot©, un outil de calcul de l’empreinte carbone, a été déployé pour aider les entreprises à mesurer leurs émissions et à définir des actions de réduction.
Optimisation des pratiques et suivi des performances
Ce module d’action est en constant développement et sera bientôt enrichi pour mieux répondre aux besoins des professionnels. À travers le suivi et la mesure des performances, il sera possible d’optimiser chaque étape du processus viticole, de la culture à la distribution.
Les nouvelles interrogations soulevées
Le séminaire a également ouvert la voie à de nouvelles interrogations sur des sujets comme l’échange de données entre acteurs, l’utilisation du rail pour le transport de marchandises, et l’impact de l’œnotourisme sur la durabilité des pratiques. Ces problématiques soulignent la nécessité d’un engagement plus large et de collaborations toujours plus étroites.
Le soutien des collectivités et l’impact de l’œnotourisme
Les acteurs de la filière des vins de Bourgogne s’adaptent également aux réalités locales en collaborant avec les collectivités territoriales. Ces partenariats sont essentiels pour favoriser des mobilités adaptées et structurer l’œnotourisme de manière durable, tout en contribuant à la santé économique des régions viticoles.
Une réponse réfléchie aux attentes des consommateurs
Face à une demande croissante de la part des consommateurs pour des produits responsables, les vignerons bourguignons se redéfinissent. En intégrant des pratiques écologiques et durables, ils répondent non seulement aux attentes du marché, mais ils font également la promotion d’un modèle qui pourrait inspirer d’autres régions viticoles à travers le monde.
Une démarche intégrée pour les futures générations
L’engagement des vignerons bourguignons à réduire leur empreinte carbone contribue à la construction d’un futur plus vert et à la préservation de leurs territoires pour les générations à venir. Cette démarche intégrée qui favorise le respect de l’environnement deviendra sans aucun doute un modèle dans le secteur viticole.
Conclusions provisoires dans le cadre de l’initiative
Alors que l’initiative ‘Bourgogne neutralité 2035’ continue de progresser, l’ambition de parvenir à un avenir durable pour la filière viticole bourguignonne est plus tangible que jamais. Les initiatives et actions menées jusqu’à présent témoignent d’une mobilisation collective forte et de l’importance de travailler ensemble pour un objectif commun. Le chemin est encore long, mais les progrès réalisés jusqu’ici offrent une base solide pour construire un avenir durable.
Pour en savoir plus sur l’initiative
Pour plus d’informations, n’hésitez pas à consulter les liens suivants qui détaillent cette initiative et son développement :
- Une filière engagée pour l’avenir
- Bourgogne : la viticulture se réinvente pour un avenir plus vert
- Entreprises investies dans la réduction d’empreinte carbone
- Réduction des émissions en France
- Éco-conditionnalité et empreinte carbone

Témoignages sur l’initiative ‘Bourgogne neutralité 2035’
La filière viticole de Bourgogne s’engage résolument dans une démarche de neutralité carbone, avec l’ambition d’atteindre cet objectif d’ici 2035. Lors d’un récent séminaire, divers acteurs de ce secteur se sont réunis pour échanger leurs idées et leurs initiatives. Un vigneron a déclaré : « Nous devons agir maintenant. La santé de notre écosystème et la qualité de nos vins en dépendent. La neutralité carbone doit être notre mot d’ordre. » Ce désir de changement est palpable au sein de la communauté viticole.
Un responsable d’une cave coopérative a également exprimé son enthousiasme : « Nos équipes travaillent activement à intégrer des pratiques plus durables, comme le réemploi des bouteilles et la réduction du fret aérien. Grâce à cette initiative, nous collaborons avec d’autres professionnels pour optimiser notre chaîne de valeur. » Cette synergie montre à quel point l’initiative ‘Bourgogne neutralité 2035’ inspire une culture de responsabilité collective.
Un expert en durabilité présent lors de l’événement a ajouté : « Le véritable potentiel de l’initiative réside dans sa capacité à rassembler des idées variées. Chaque acteur, qu’il s’agisse de fournisseurs ou de vignerons, a des contributions uniques à apporter. En unissant nos forces, nous pouvons créer un impact significatif sur notre empreinte carbone. » Ce constat souligne l’importance des échanges et des partages d’expérience au sein de cette démarche.
Pour finir, un consultant en développement durable a souligné : « L’initiative ne se limite pas seulement à des actions locales. Elle appelle également à une réflexion générale sur notre modèle économique. Nous devons questionner nos méthodes et adopter des pratiques innovantes, tout en veillant à ne pas compromettre la qualité de nos productions. » Ce message résonne dans l’esprit de nombreux acteurs, prêts à relever ce défi ambitieux pour un avenir plus durable.