Vers une Bourgogne durable : les acteurs du vin s’unissent pour atteindre la neutralité carbone d’ici 2035

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EN BREF

  • Date de l’événement : 23 avril, à Beaune.
  • Participants : Une centaine d’acteurs de la filière viti-vinicole.
  • Objectif : Atteindre la neutralité carbone d’ici 2035.
  • Initiative : Séminaire pour co-construire des chantiers communs.
  • Engagement : Tous les acteurs partagent des actions pour réduire leurs émissions de CO2.
  • Outil clé : WinePilot© pour mesurer et réduire l’empreinte carbone.
  • Actions à venir : Collaborations sur la mobilité, fret, et emballage.
  • Ambition : Réduire les émissions de 60% et compenser les 40% restants.
  • Mesures concrètes : Réemploi des bouteilles, optimisation logistique.
  • Vision : Une viticulture et un œnotourisme plus durables.

Le 23 avril dernier, à Beaune, une centaine de professionnels de la filière viti-vinicole s’est réunie pour échanger sur des projets communs visant à atteindre la neutralité carbone d’ici 2035. Lors d’un séminaire organisé par le Bureau Interprofessionnel des Vins de Bourgogne (BIVB), les participants ont adopté une démarche collaborative pour challenger le plan d’actions en cours et co-construire des initiatives en faveur de la réduction des émissions de CO2.

Le président du BIVB a souligné l’importance du projet Bourgogne Neutralité 2035, initié pour accélerer la transition écologique de la filière. Avec l’arrivée d’un responsable carbone, des actions concrètes ont été mises en place, incluant des formations et l’utilisation de l’outil WinePilot© pour mesurer l’empreinte carbone des entreprises.

Les discussions ont également mis en lumière l’engagement collectif des acteurs de la filière, ainsi que la nécessité d’une approche concertée pour maximiser les efforts de décarbonation. Divers ateliers ont permis d’identifier des points d’amélioration et de nouvelles pistes de collaboration, renforçant l’objectif commun d’un avenir viticole durable.

Au cœur des enjeux environnementaux contemporains, la filière viticole bourguignonne s’engage à atteindre la neutralité carbone d’ici 2035. Cet objectif ambitieux repose sur une collaboration inédite entre vignerons, producteurs, et acteurs locaux qui unissent leurs forces pour transformer leurs pratiques et réduire l’empreinte écologique des vins de Bourgogne. Grâce à des initiatives innovantes et une sensibilisation accrue, la Bourgogne montre la voie vers une agriculture durable et un avenir plus vert pour tous.

Un séminaire pour co-construire l’avenir

Le 23 avril dernier, un séminaire s’est tenu à Beaune, rassemblant une centaine de professionnels du secteur viti-vinicole. Cet événement, organisé par le Bureau Interprofessionnel des Vins de Bourgogne (BIVB), avait pour but de challenger le plan d’actions existant et de co-construire des chantiers communs orientés vers la neutralité carbone. Laurent Delaunay, président du BIVB, a souligné l’importance de l’implication de tous les acteurs, des fournisseurs aux prestataires, dans cette empreinte collective. Ce séminaire a été une occasion privilégiée pour échanger des idées et identifier des leviers d’action adaptés à chaque partenaire.

Un état des lieux prometteur

Dans son intervention, Laurent Delaunay a fait un premier bilan du projet Bourgogne Neutralité 2035, près de deux ans après son lancement. L’arrivée d’un responsable carbone a permis d’accélérer les actions à tous les niveaux. En seulement six mois, le projet a vu plus de cinquante rendez-vous de sensibilisation et des formations mises en place, contribuant ainsi à équiper les entreprises avec des outils comme WinePilot© pour mesurer leur empreinte carbone.

Une dynamique opérationsnelle au service de la décarbonation

Les ateliers tenus lors du séminaire ont permis aux participants d’explorer plusieurs thématiques essentielles, allant de la viticulture à la logistique. Les échanges ont révélé un véritable engagement de l’ensemble des acteurs de la filière, qui ont tous commencé à mettre en œuvre des actions pour réduire leurs émissions de CO2. Beaucoup d’entre eux ont même intégré une analyse complète du cycle de vie de leurs produits, illustrant la nécessité d’une approche systémique face aux enjeux environnementaux.

La collection de bonnes pratiques

Au fur et à mesure des discussions, il est apparu que les initiatives variées mises en place au sein des entreprises soulignent l’importance d’une action collective. Le BIVB joue ici un rôle central en facilitant le dialogue entre les multiples acteurs et en coordonnant leurs efforts. Cette concertation est essentielle pour maximiser les synergies dans le processus de décarbonation. Plusieurs participants ont exprimé le besoin d’améliorer leur communication envers leurs clients, en les sensibilisant davantage aux leviers d’actions disponibles.

Des chantiers pour l’avenir de la Bourgogne

Cet événement a également ouvert la voie à plusieurs nouveaux chantiers, incluant la nécessité d’échanger des données entre les différents acteurs pour optimiser les actions. Une autre piste concerne l’utilisation du rail pour le fret, ce qui pourrait réduire l’empreinte carbone de près de 95 %. De plus, il est devenu primordial d’optimiser la collecte des raisins dans une région aussi diversifiée que la Bourgogne, où l’on dénombre plus de 3 000 entreprises.

L’impact de l’œnotourisme

Cette réflexion sur les mobilités a également voulu inclure l’impact de l’œnotourisme, afin de collaborer avec les collectivités territoriales pour proposer des solutions de déplacement plus écologiques. Avec l’émergence d’une clientèle de plus en plus soucieuse de son empreinte environnementale, la Bourgogne doit se positionner comme un exemple d’offres durables et responsables.

Le programme Bourgogne Neutralité 2035

Dans cette démarche pour une Bourgogne durable, la filière viticole aspire à réduire ses émissions de 60% d’ici 2035. Les 40% restants devront être compensés grâce à des mesures de stockage de carbone, notamment à travers des pratiques comme l’enherbement et l’enfouissement des sarments. Ce plan, qui comporte 38 actions concrètes, implique tous les maillons de la chaîne de valeur, de la vigne à la distribution.

Le partage des connaissances

La mise en œuvre de telles initiatives repose également sur le partage des connaissances et l’échange de bonnes pratiques au sein de la filière. La création d’outils et méthodologies, en collaboration avec des experts comme Adelphe, est essentielle pour accompagner les entreprises dans cette transition vers une viticulture plus respectueuse de l’environnement.

Vers un avenir plus vert

Des efforts considérables sont nécessaires pour atteindre cet objectif de neutralité carbone, un défi qui fait écho à l’engagement mondial pour lutter contre le réchauffement climatique. Les pratiques innovantes, moins de verre et de métal, l’utilisation d’engrais naturels et l’intégration de haies dans les exploitations sont autant de voies explorées pour y parvenir. Ce changement de mentalité au sein de la filière est essentiel pour conserver l’héritage viticole bourguignon tout en respectant l’environnement.

Conclusion et perspectives

La Bourgogne viticole se réinvente pour un avenir plus durable, atteignant un équilibre entre la tradition et l’innovation. Les acteurs du vin, en s’engageant collectivement, démontrent que la transition environnementale peut devenir un modèle à suivre, non seulement pour la filière viticole, mais aussi pour d’autres secteurs économiques. Au travers de leurs initiatives et de leur engagement envers la décarbonation, ils prouvent qu’il est possible de produire des vins de qualité tout en préservant la planète pour les générations futures.

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Lors d’un séminaire qui a eu lieu à Beaune, la centaine de participants issus de la filière viti-vinicole a partagé ses énergies et ses idées dans le but de tendre vers la neutralité carbone d’ici 2035. Les échanges entre vignerons, fournisseurs et experts ont permis de souligner l’importance d’une collaboration active pour relever ce défi ambitieux.

Laurent Delaunay, président du Bureau Interprofessionnel des Vins de Bourgogne (BIVB), a mis en avant l’importance de cette démarche collective. Il a affirmé : « En échangeant nos bonnes idées, en partageant nos référentiels, nous pourrons aller plus vite pour atteindre notre objectif ambitieux de neutralité en 2035. » Ces mots témoignent de l’engagement indéfectible de tous les acteurs présents à cette rencontre.

Les ateliers organisés autour de thématiques pratiques, telles que le fret, la mobilité, et la viticulture, ont été une plateforme essentielle pour mesurer le niveau de maturité des actions entreprises. Les participants ont fait part de leurs initiatives concrètes, révélant un véritable engagement de tous envers l’enjeu du carbone.

Plusieurs acteurs ont exprimé leur satisfaction relativement à l’outil WinePilot©, qui facilite la prise en main des questions d’empreinte carbone. L’un d’eux a partagé : « Cet outil nous permet d’évaluer rapidement notre empreinte et d’ajuster nos actions en conséquence, ce qui est crucial pour avancer efficacement. » Cette innovation a suscité des retours positifs et a renforcé l’idée que la technologie joue un rôle essentiel dans cette transition.

Un autre participant a ajouté : « La diversité des initiatives et des expériences partagées lors de ce séminaire souligne l’importance d’une action concertée pour la décarbonation. Je suis convaincu que notre collaboration nous rendra plus forts et plus résilients face à l’enjeu climatique. » Cette solidarité au sein de la filière est un puissant moteur pour les années à venir.

Dans ce contexte, l’ensemble des acteurs de la filière se projette déjà vers de nouveaux chantiers, tels que l’optimisation des modes de transport pour réduire l’empreinte carbone ou les stratégies d’échanges de données. Un participant a énoncé : « Nous avons une opportunité unique de repenser notre chaîne de valeur et de véritablement transformer notre secteur pour les générations futures. »

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